
Make, automatisez votre SEO
Deux news express :
1) Décalage du jour de publication 📅
Vous aurez peut-être remarqué que cette newsletter est publiée un mercredi alors qu’habituellement je la publie le vendredi. Ce violent changement est dû à un événement que j’organise chaque vendredi sur LiloColors, l’un de mes « side-projects » (il n’a rien à voir avec le SEO mais je vous en parlerai dans une prochaine newsletter). Ça faisait beaucoup de choses à gérer en même temps, ce qui augmentait inutilement le risque de faire des bêtises. Du coup, j’ai courageusement décalé le jour de publication de ma newsletter.
Un contenu produit sereinement sera toujours meilleur 😌
2) Nettoyage de printemps 🧹
Je vends plusieurs de mes sites, pour 30€ HT l’unité :
- En ligne depuis 2 ans, jamais exploités.
- Extension .FR
- NDD lisible
- 2 RD
- 1 page de 1000 mots
- WordPress
- Thématiques des sites : Naissance / Evènementiel / Education / Tennis / Trottinette / Comptabilité / CBD / Mutuelle / Immobilier / Poule / Rencontre
Bref, c’est propre et clé en main pour le SEO 👍 Envoyez-moi un mail pour recevoir la liste : ftreca@gmail.com
J’organiserai d’autres ventes de sites au cours de l’année, elles seront annoncées en priorité via ma newsletter. Premier arrivé, premier servi !
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Assez de petites news pour aujourd’hui. Passons au sujet du jour 🙂
Automatiser la publication sur les réseaux sociaux avec Make
Au cours de ma dernière conférence sur le SEO/SAIO du site CocciKit, j’ai expliqué que j’ai automatisé la publication de posts sur Facebook, LinkedIN et X/Twitter lors de l’ajout d’un article sur le site. Ces posts avaient pour objectif de donner plus d’autorité à mes articles Discover.
A noter : Pour plus de détails sur ce sujet vous pouvez voir mes précédentes newsletters : Les bases pour Discover, Le Prompt Ultime Discover et La production d’articles pour Discover.
Pour automatiser la publication sur les réseaux sociaux, j’ai décidé d’utiliser l’outil Make.
J’ai choisi cet outil car il fait régulièrement parler de lui et j’en avais marre de ne pas savoir à quoi il ressemblait 😅
Make permet d’automatiser des processus en mettant en relation des outils entre eux (via leurs API). C’est vraiment puissant et la version gratuite permet déjà de créer des processus très poussés. Par contre, je dois vous avertir que la prise en main n’est pas facile, j’ai du m’accrocher une bonne dizaine d’heures, pour finaliser mon processus. Aujourd’hui, si je devais le refaire de 0, je pense que je mettrais 2 heures. J’imagine que j’aurais pu réaliser cette automatisation beaucoup plus rapidement avec des outils spécifiquement conçus pour automatiser les réseaux sociaux, mais mon objectif était aussi de comprendre le fonctionnement de Make.
Dans cet article, qui s’adresse à des débutants, je vais simplement expliquer le fonctionnement de mon processus. Cela vous donnera une idée de ce qui est faisable. Pour comprendre les détails techniques, vous devrez vous pencher sur la chose 🔎 et mettre les mains dans le cambouis 🛠️
Allez, c’est parti 🙂
Créer un scénario
Make fonctionne avec un « scénario » : un processus qui se déroule en plusieurs étapes. Voici à quoi ressemble mon scénario pour publier automatiquement sur les réseaux sociaux :

Gardez votre calme, on va décortiquer tout ça ensemble 🙂
Le scénario commence à gauche (la bulle WordPress avec une flèche) et se termine à droite (les bulles avec les différents réseau sociaux. On peut distinguer 4 étapes :

Les différentes étapes
Etape 1 : Informations sur l’article WordPress
Vous pouvez voir que la première bulle du scénario contient le logo de WordPress. Tout d’abord, Make va vérifier si un nouvel article a été publié sur le site.
- Si il n’y a pas de nouvel article, le déroulement du scénario s’arrête et on en reste là.
- Si il y a un nouvel article, Make récupère un maximum d’informations sur l’article : titre, texte, URL, date de publication… Bref, tout ce qui pourrait être utile pour la suite du scénario.
A noter : Pour que Make puisse accéder aux informations de votre site, vous devrez installer et configurer le plugin WordPress « Make Connector« .
Etape 2 : Récupérer l’image à la une
Dans l’étape 1, Make récupère vraiment beaucoup d’informations sur l’article mais il en manque une : l’image à la une. C’est vraiment dommage car c’est une information importante dans mon cas 😅 En effet, j’utilise l’image à la une pour illustrer les posts des différents réseaux sociaux.
Du coup, j’ai dû me débrouiller pour la récupérer. Zoomons un peu sur cette étape.
⚠️Cette partie est un peu technique, passez directement à l’étape 3 si ça vous prend la tête.
- L’étape A est de type « HTTP » : elle va récupérer de l’information sur Internet. Je lui donne l’URL de l’article et il va retourner tout le code source HTML de la page.
- L’étape B est de type « Parser » : elle trouve une information dans un texte. Je l’ai configuré pour qu’il trouve l’URL de l’image à la une dans le code HTML.
- L’étape C (de type HTTP) va récupérer l’image à la une à partir de l’URL (celle trouvée par le parser).
Cette partie n’a pas été simple à mettre en place, il a fallu que je m’acharne un peu !
Il existe peut-être un moyen plus simple de récupérer l’image à la une mais je n’ai pas trouvé. En tout cas, cette solution fonctionne 🙂
Etape 3 : Rédiger les posts
Maintenant que toutes les informations nécessaires ont été trouvées, on va faire appel à GPT3 (via l’API de OpenAI) pour qu’il rédige un post pour chacun des réseaux sociaux (la bulle « Router » permet simplement de diviser le scénario en plusieurs branches) :
Voici le prompt que j’ai utilisé, à adapter à votre besoin et au réseau social (j’ai mis les éléments à personnaliser entre crochets) :
Vous êtes un gestionnaire de médias sociaux responsable de la création de publications [Facebook] pour votre entreprise sur [les coccinelles]. Votre tâche consiste à rédiger un post [Facebook] avec des tags pertinents pour l’article ayant pour titre {{title}}. Dont le contenu est : {{content}} et l’URL: {{link}}
Voici la structure du post :
1) Commence par le titre, ajoute une emoji
2) Passe à la ligne
3) Affiche l’URL, précédée de « ➡️ »
4) Passe à la ligne
5) Rédige un résumé de l’article de [300] mots
6) Passe à la ligne
7) Ajoute 2 hashtags
Les publications doivent être faciles à lire et adopter un ton professionnel. Elles doivent inciter le lecteur à consulter l’article associé à la publication. S’il vous plaît, ne répétez pas les consignes, ne faites pas référence aux instructions précédentes, ne vous excusez pas, ne parlez pas de vous-même à aucun moment et ne faites pas de suppositions.
👉Chaque branche va donc disposer d’un texte unique qui sera adapté aux différents réseaux sociaux.
Générer ce type de textes est assez simple pour une IA, vous pouvez vous contenter de GPT3 pour cette tâche (qui est plus rapide et moins cher).
Etape 4 : Publication sur les réseaux sociaux
Nous disposons maintenant d’une image (via l’étape 2) et d’un texte pour chaque réseau social (étape 3), il ne reste plus qu’à les publier sur les réseaux sociaux :
Pour cela, Make dispose de modules spécialisés qui vont se connecter directement aux différents réseaux sociaux. Il peuvent créer les post à partir du texte généré et de l’image. Evidemment, vous devrez d’abord avoir autorisé Make à accéder à vos différents comptes, ce qui a été un peu laborieux (j’ai demandé plusieurs fois de l’aide à ChatGPT sur ce sujet, il m’a bien guidé).
- Remarque 1 : Sur X/Twitter il y a 2 étapes. Il faut d’abord envoyer l’image, puis créer le post.
- Remarque 2 : je n’ai jamais réussi à connecter Make avec le compte Instagram de Coccikit. Vu qu’il n’est pas possible d’ajouter un lien à un post Instagram, ce réseau social n’était pas si important pour moi. J’ai finalement lâché l’affaire.
Fin du survol
Voilà qui termine le survol de ce processus, j’espère qu’il vous aura permis de comprendre le fonctionnement global de Make 🙂
L’automatisation des réseaux sociaux est-elle utile ?
L’automatisation des réseaux sociaux permet de montrer aux algos que votre marque est vivante et active. Elle permet aussi de faire des liens facilement vers vos nouveaux articles, ce qui pourraient être pris en compte par les différents algos. C’est donc très utile pour manipuler les machines (ce qui était exactement ce qu’il me fallait pour mon challenge CocciKit).
Par contre, n’espérez pas créer une vraie communauté avec ce type de posts : ça ne fonctionnera pas. Pour créer une communauté, il ne suffit de balancer des posts fadasses en automatique sur un compte de réseau social. Non ! Il faut :
- Animer votre communauté
- Créer des posts originaux, distrayants et/ou utiles
- Organiser des événements
- etc.
Bref, réaliser un travail de community manager, ce qu’un outil comme Make n’est pas près de faire automatiquement ! D’ailleurs, ce n’est certainement pas le but de cet outil.
Make est-il utile ?
Oui, évidemment ! Make a le potentiel de vous faire gagner des centaines d’heures de travail par an 🚀 Votre principale difficulté ne sera pas vraiment de créer le scénario : en s’accrochant ça se fait. Non, la principale difficulté, c’est plutôt de trouver des cas d’usages dans lesquels mettre en place une automatisation est non seulement pertinent mais rentable.
Bon courage ! 🙂
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A mercredi prochain 🙂